pourquoi les laguioles sont fabriqués à Thiers

Le Couteau de Laguiole : entre patrimoine et indication géographique

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Le couteau Laguiole est plus qu’un simple outil : c’est un symbole de l’artisanat français. Reconnaissable entre mille grâce à sa silhouette élancée, son abeille emblématique et sa lame de type yatagan, il est devenu un objet de collection autant qu’un compagnon du quotidien.

Au fil des décennies, la fabrication des « vrais » Laguiole s’est toutefois dispersée bien au-delà du village aveyronnais qui lui a donné son nom. Pourquoi ? Quels enjeux juridiques se cachent derrière cette appellation ? Et surtout, comment s’y retrouver parmi les différentes mentions et labels ?

Cet article revient sur l’histoire et la chronologie des décisions qui ont façonné la notoriété du Laguiole, tout en mettant en lumière la légitimité des couteliers de Thiers et d’ailleurs qui continuent de produire des couteaux de qualité.

Article mis à jour le 11 Août 2025

Un Laguiole, ce n’est pas seulement un couteau, c’est un morceau de territoire que l’on tient dans la main.

Naissance et essor du couteau Laguiole (XIXᵉ siècle)

L’histoire du couteau Laguiole débute au tout début du XIXᵉ siècle dans le petit bourg de Laguiole, sur le plateau de l’Aubrac. Ce couteau pliant est d’abord conçu comme un outil polyvalent pour les éleveurs et les bergers locaux : couper le pain, travailler le cuir ou encore soigner les animaux.

Le succès est rapide : la finesse du manche sculpté, la robustesse de la lame et l’incontournable « abeille » décorative séduisent rapidement au-delà de l’Aveyron. Les forgerons locaux ne pouvant répondre seuls à la demande croissante, la production migre progressivement vers d’autres centres de coutellerie. Dès la seconde moitié du XIXᵉ siècle, Thiers, capitale française du couteau située dans le Puy‑de‑Dôme, commence à fabriquer des Laguiole. Grâce à son savoir-faire reconnu et à sa capacité industrielle, cette ville devient rapidement un acteur incontournable de la diffusion du Laguiole.

Au fil des années, cette expansion géographique contribue à renforcer la renommée du couteau Laguiole : les couteliers thiernois perfectionnent les techniques, ajoutent leurs propres décors et assurent une production régulière qui accompagne l’essor du modèle en France et à l’international.

Derrière chaque lame se cache un savoir-faire, parfois plus vieux que l’atelier qui l’a vu naître.

Un nom devenu générique

À mesure que la production se diffuse hors d’Aveyron, le terme « Laguiole » devient synonyme d’un certain type de couteau plutôt que d’un lieu d’origine. La renommée de la forme et de la fabrication en fait un nom commun, au point que la justice considère rapidement « Laguiole » comme générique : il n’est plus seulement un village mais un style de couteau.

Cette évolution s’accentue dans les années 1990 : un entrepreneur parisien dépose la marque « Laguiole » pour divers produits (coutellerie, linge de maison, briquets…). Ce dépôt provoque une longue bataille judiciaire. Les tribunaux tranchent en 2014 : annulation partielle pour de nombreuses classes de produits (dont la coutellerie) au niveau de l’UE (affaire Szajner/Forge de Laguiole) [1] ; en France, la CA Paris (4 avr. 2014) confirme l’analyse de généricité/non-monopole sur le terme pour les couteaux [2], faisant suite au TGI Paris (13 sept. 2012) [3]. Depuis lors, la commune de Laguiole ne peut pas empêcher un coutelier de Thiers ou d’ailleurs d’employer ce nom pour désigner le type de couteau. [1][2][3]

Cette reconnaissance du caractère générique explique pourquoi la majorité des Laguiole vendus en France proviennent aujourd’hui de Thiers. Elle souligne aussi que l’appellation « Laguiole » n’équivaut pas automatiquement à un label d’origine, mais renvoie d’abord à un design et à un savoir‑faire partagé entre plusieurs régions.

Tension entre Thiers et Laguiole : de la marque à l’IGPIA

La rivalité entre Laguiole et Thiers ne se limite pas à des querelles de voisinage : elle repose sur une question de reconnaissance et de protection du savoir‑faire. Face à la multiplication des Laguiole produits hors d’Aveyron, La loi Hamon (2014) a créé le régime des indications géographiques (IG) pour les produits industriels et artisanaux dans le CPI, art. L721-2 à L721-10 (décret d’application n° 2015-595 pour la partie réglementaire R721-1 à R721-12) [4]. Deux camps se sont alors formés.

  • D’un côté, le Syndicat des Fabricants Aveyronnais du Couteau de Laguiole (SFACL) a déposé un dossier pour créer l’IG « Couteau de Laguiole », limitant la zone de fabrication au bassin historique d’Aubrac.
  • De l’autre, l’association Couteau Laguiole Aubrac Auvergne (CLAA), basée à Thiers, a proposé une IGPIA « Couteau Laguiole » plus large, couvrant six départements (Aveyron, Lozère, Cantal, Puy‑de‑Dôme, Loire et Allier) et 94 communes.

En septembre 2022, l’INPI homologue l’IGPIA « Couteau Laguiole » (zone large) : décision INPI n° 2022-132, INPI-2202, BOPI 22/38, JORF 23 sept. 2022 [5]. Pour les couteliers thiernois, c’est une reconnaissance de leur histoire et de leur contribution majeure à la production de Laguiole. Pour le syndicat aveyronnais, c’est au contraire une dilution du lien entre le nom Laguiole et son terroir. Un recours est alors déposé par le SFACL et la commune de Laguiole.

Cette période voit se multiplier les commentaires et les analyses sur la légitimité de chaque camp. Les défenseurs de Thiers rappellent qu’ils fabriquent des couteaux Laguiole depuis plus d’un siècle et qu’ils représentent aujourd’hui la majorité de la production française. Les partisans de Laguiole soulignent que le nom du village mérite une protection spécifique, à l’image des appellations d’origine contrôlée dans le secteur alimentaire.

Qu’il vienne d’Aveyron ou de Thiers, un Laguiole digne de ce nom parle toujours le langage de l’excellence.

Annulation de l’IGPIA et création de l’IG « Couteau de Laguiole »

Le 11 juillet 2024, la CA Aix-en-Provence annule l’homologation 2022 « Couteau Laguiole » et le refus initial opposé à « Couteau de Laguiole » ; l’arrêt (n° 2024/163, RG 22/13284) motive notamment un risque de tromperie lié à l’ambiguïté de la dénomination élargie [6].

Dans la foulée, l’INPI homologue le 18 octobre 2024 l’IG « Couteau de Laguiole » (zone restreinte à 24 communes autour de Laguiole) : n° d’homologation INPI-2404, décision n° 2024-159, publication BOPI 24/42 et JORF 18 oct. 2024. La fiche INPI liste le périmètre et les opérateurs (Honoré Durand, Forge de Laguiole, Laguiole Tradition, Laguiole Créations, Benoit l’Artisan–ABC Mijoule) [7]. Sur l’étiquetage, le logo IG et le numéro d’homologation sont encadrés par R721-6 et R721-8 CPI [8].

L’IG définit également une liste d’opérateurs autorisés : à ce jour, cinq entreprises ont obtenu la certification officielle pour fabriquer ou assembler des couteaux de Laguiole :

  • Coutellerie de Laguiole Honoré Durand – fabricant de pièces détachées et coutelier fabricant ;
  • Forge de Laguiole – fabricant de pièces détachées et coutelier fabricant ;
  • Laguiole Tradition – coutelier fabricant et assembleur ;
  • Laguiole Créations – fabricant de pièces détachées ;
  • Benoit l’Artisan – ABC Mijoule – coutelier fabricant.

Seuls les couteaux fabriqués et assemblés dans cette zone par ces opérateurs peuvent désormais porter le label « Couteau de Laguiole ». Les couteaux produits à Thiers ou dans d’autres régions conservent le droit d’être appelés « Laguiole » ou « couteau Laguiole », mais sans la mention « de », et sans le label IG.

Statut des couteliers de Thiers après 2024

L’annulation de l’IGPIA et la création de l’IG « Couteau de Laguiole » n’ont pas transformé du jour au lendemain les Laguiole thiernois en contrefaçons. Les couteliers de Thiers, héritiers d’un savoir‑faire centenaire, continuent légalement de produire des couteaux de style Laguiole. Le jugement de 2024 leur retire simplement la possibilité d’utiliser l’appellation « Couteau de Laguiole » et le label IG, mais il n’interdit pas l’usage du nom « Laguiole » pour désigner le type de couteau [9].

Cette situation s’explique par le caractère générique du terme « Laguiole » reconnu par la justice : il désigne un style de couteau plus qu’une provenance exclusive. Les couteaux fabriqués à Thiers respectent donc toujours les critères de qualité et le design traditionnel (l’abeille, la lame et le manche galbé). Ils restent appréciés des collectionneurs et des utilisateurs pour leur finition et leur robustesse.

Pour les consommateurs, la distinction est désormais la suivante :

  • Un couteau portant l’IG « Couteau de Laguiole » garantit une production dans le bassin de Laguiole, sous contrôle d’un organisme certificateur.
  • Un couteau estampillé « Laguiole » ou « couteau Laguiole » peut provenir d’autres régions, notamment de Thiers, sans pour autant être de mauvaise qualité. Il reflète simplement un savoir‑faire qui s’est diversifié au fil du temps.

L’important est donc de savoir ce que l’on achète : origine contrôlée ou savoir‑faire historique hors zone IG. Les couteliers thiernois conservent toute leur légitimité et leur réputation, mais ils doivent adapter leur communication pour respecter la nouvelle réglementation.

Le Laguiole n’est pas figé dans le temps : il évolue avec ses artisans, ses usages et ses protections.

Après l’IG, la bataille continue

  • L’officialisation de l’IG [6][7] « Couteau de Laguiole » en octobre 2024 n’a pas clos le débat. La CLAA, basée à Thiers, a annoncé un pourvoi en cassation pour défendre une « IG vérité » commune à Thiers et Laguiole, soutenue par plus de 110 000 € d’aides publiques.
  • Les fabricants aveyronnais, réunis au sein du SFACL, jugent cette coexistence irréaliste. Honoré Durand doute de la légitimité du recours, tandis que la CLAA craint de perdre le droit d’inscrire « Laguiole » sur les lames, menaçant 2 000 emplois.
  • Parallèlement, la cour d’appel a rouvert le dossier de l’IGPIA de 2022, une audience était prévue le 3 février 2025. Des observateurs, dont l’AIPPI, rappellent que la décision de Thiers de se pourvoir dépendra des moyens et des enjeux.
  • En bref, l’IG marque une étape, mais le nom « Laguiole » reste au cœur d’un affrontement mêlant patrimoine, droit et économie.

Affaire à suivre…

Comment choisir un couteau Laguiole aujourd’hui ?

Pour l’amateur comme pour le collectionneur, l’appellation est devenue un indicateur de provenance autant qu’un repère de qualité. Voici quelques conseils pour bien choisir :

  • Identifier la provenance : si vous recherchez un couteau portant le label IG “Couteau de Laguiole”, assurez‑vous qu’il est fabriqué dans l’une des 24 communes du nord de l’Aveyron et par un des opérateurs certifiés. Le marquage IG et la mention « Couteau de Laguiole » doivent figurer clairement sur l’emballage ou la fiche produit [7][8].
  • Reconnaître un Laguiole de Thiers : les couteliers thiernois apposent généralement leur nom ou leur marque (Le Fidèle, Chazeau, Dozorme, Goyon-Chazeau, etc.). La mention « Laguiole » figure alors comme un modèle, sans le mot « de ». Ces couteaux respectent les codes esthétiques et le savoir-faire ancestral – et pour cause, les couteliers thiernois ont contribué à la conservation du savoir-faire – tout en ayant leurs propres signatures [9].
  • Examiner la qualité : quel que soit son lieu de fabrication, un couteau Laguiole digne de ce nom présente une lame bien ajustée, un ressort décoré (abeille, mouche ou motif floral), un manche façonné avec soin et des finitions impeccables. Le prix est souvent un indicateur : un Laguiole artisanal fait à Thiers ou en Aveyron ne peut rivaliser avec les imitations d’importation à bas coût.

En gardant ces critères en tête, vous pourrez choisir en toute connaissance de cause un couteau qui correspond à vos attentes, qu’il soit certifié IG ou issu d’un atelier historique hors zone.

Le couteau Laguiole, un patrimoine national…

L’histoire des « vrais » Laguioles est celle d’un couteau devenu patrimoine national, façonné par des générations de couteliers en Aveyron et en Auvergne. Des débuts au XIXᵉ siècle au statut générique du nom « Laguiole », en passant par les querelles judiciaires sur l’IGPIA et la création de l’IG « Couteau de Laguiole », cette saga illustre la difficulté de concilier tradition, protection de l’origine et reconnaissance des savoir‑faire.

Aujourd’hui, deux réalités coexistent : d’un côté, des couteaux labellisés IG “Couteau de Laguiole”, qui valorisent un terroir et un cahier des charges précis ; de l’autre, des couteaux Laguiole fabriqués à Thiers ou ailleurs, héritiers d’une longue tradition qui n’a pas été invalidée par la justice, mais simplement exclue de l’appellation protégée. L’important pour le consommateur est de comprendre ces nuances afin de choisir en toute transparence.

Histoire et enjeux du couteau Laguiole : repères clés

Questions fréquentes sur le Couteau de Laguiole

Vous vous interrogez sur l’origine, la fabrication ou l’appellation du couteau de Laguiole ?
Cette FAQ rassemble les réponses aux questions les plus courantes afin de vous aider à reconnaître un vrai Laguiole, comprendre son histoire et connaître les règles qui encadrent son nom.

Qu’est-ce que l’Indication Géographique « Couteau de Laguiole » ?

L’Indication Géographique « Couteau de Laguiole » est un label officiel qui certifie que le couteau a été fabriqué dans 24 communes du nord-Aveyron selon un cahier des charges garantissant son authenticité et son savoir-faire traditionnel.

L’IG « Couteau de Laguiole » est reconnue par l’INPI et protège la dénomination pour des couteaux respectant des méthodes précises, des matériaux conformes et un contrôle qualité strict. Elle valorise l’artisanat local et lutte contre les contrefaçons, assurant aux acheteurs l’origine et la qualité du produit.

Pourquoi l’IG « Couteau de Laguiole » fait-elle débat ?

Le débat vient du fait que l’IG actuelle exclut les couteliers de Thiers, pourtant historiquement liés à la production des Laguiole depuis le XIXᵉ siècle.

L’IG ne couvre que les fabricants du nord-Aveyron, ce que contestent les artisans thiernois qui défendent une double origine géographique. Ils estiment que cette protection menace des emplois et ne reflète pas la réalité historique. Des recours judiciaires sont en cours et pourraient aller jusqu’à la Cour de cassation.

Quelles sont les obligations pour utiliser légalement le nom « Laguiole » ?

Seuls les fabricants situés dans la zone géographique de l’IG et respectant son cahier des charges peuvent inscrire « Couteau de Laguiole » sur leurs produits.

Le respect de l’IG implique que des étapes clés (découpe, montage, finition) soient effectuées dans la zone agréée, avec des matériaux conformes et un contrôle qualité strict. Les fabricants hors zone peuvent produire des couteaux similaires, mais pas les nommer ainsi. Un usage abusif peut entraîner sanctions civiles et pénales.

Quelle est la différence entre un Laguiole artisanal et un Laguiole industriel ?

Un Laguiole artisanal est fait main en petite série avec des matériaux nobles, tandis qu’un Laguiole industriel est produit en série, souvent hors de France, avec des procédés automatisés.

L’artisanal implique un coutelier qui maîtrise toutes les étapes de fabrication (forge, guillochage, polissage, ajustage). Chaque pièce est unique et de haute qualité. L’industriel peut imiter la forme mais pas toujours la qualité ou le savoir-faire traditionnel, surtout s’il n’est pas couvert par l’IG.

L’histoire du couteau Laguiole est-elle définitivement tranchée ?

Non, des procédures judiciaires sont encore en cours et pourraient modifier les conditions d’utilisation de l’appellation.

L’homologation de l’IG en 2024 n’a pas clos le dossier. Le pourvoi en cassation de la CLAA et d’autres recours pourraient changer les règles actuelles. La reconnaissance du rôle historique de Thiers reste un point sensible. L’histoire mêlant patrimoine, droit et économie demeure ouverte, avec d’éventuels rebondissements à venir.

Les Laguiole fabriqués à Thiers sont-ils de « faux » Laguiole ?

Non, les Laguiole de Thiers ne sont pas des contrefaçons, mais depuis 2024, ils ne peuvent plus porter l’Indication Géographique « Couteau de Laguiole » réservée au nord-Aveyron.

Thiers fabrique des Laguiole depuis le XIXᵉ siècle et possède un savoir-faire reconnu. Toutefois, seuls les couteaux produits dans la zone IG définie par l’INPI peuvent utiliser ce label. Les couteaux thiernois restent authentiques par leur qualité, mais ne bénéficient pas de cette protection officielle.

Comment reconnaître un vrai couteau Laguiole ?

Un vrai Laguiole conforme à l’IG est fabriqué dans le nord-Aveyron et porte la mention « Indication Géographique » avec le logo officiel sur son emballage ou sa lame.

Il doit répondre à un cahier des charges strict : matériaux précis, étapes de fabrication localisées et finitions artisanales. L’IG est délivrée par l’INPI et garantit l’origine. Un Laguiole sans IG peut être de bonne qualité, mais il ne bénéficie pas de cette certification ; Il n’en est pas moins vrai en terme de savoir-faire.

Un Laguiole sans IG est-il forcément de mauvaise qualité ?

Non, un Laguiole sans IG peut être d’excellente qualité s’il est fabriqué par un artisan reconnu, même hors zone IG.

L’IG est un gage d’origine, pas de qualité absolue. De nombreux couteliers, notamment à Thiers, produisent des Laguiole haut de gamme avec des finitions remarquables. L’absence d’IG ne signifie pas « faux » mais simplement hors du périmètre protégé.

Pourquoi certains Laguiole sont-ils beaucoup moins chers que d’autres ?

Les différences de prix viennent des matériaux, du temps de fabrication et du lieu de production.

Un Laguiole artisanal en corne, façonné à la main en Aveyron ou à Thiers, peut demander plusieurs heures de travail et coûter plusieurs centaines d’euros. Un modèle industriel, souvent importé, utilise des procédés automatisés et des matériaux moins nobles, d’où un prix bien plus bas.

Références juridiques

  1. Tribunal de l’UE, 21 oct. 2014, T-453/11, Szajner/OHMI (Forge de Laguiole) — annulation partielle de la marque UE « LAGUIOLE » (notamment pour la coutellerie). CURIA | EUR-Lex
  2. Cour d’appel de Paris, 4 avr. 2014, n° 2012/20559 (affaire “Laguiole”) — confirme l’impossibilité de monopoliser « Laguiole » pour les couteaux. APRAM
  3. TGI Paris, 13 sept. 2012, RG 10/8800 (Commune de Laguiole c/ Szajner et a.) — retient le caractère générique du terme « Laguiole » pour les couteaux. L’Episcope
  4. Base légale des IGPIA — CPI, art. L721-2 à L721-10 et décret n° 2015-595 (R721-1 à R721-12). Légifrance — Partie L | Décret 2015-595
  5. IGPIA « Couteau Laguiole » (zone large) — homologation 2022 (décision INPI n° 2022-132, BOPI 22/38, JORF 23 sept. 2022). Légifrance | INPI — Décision
  6. CA Aix-en-Provence, 11 juil. 2024, n° 2024/163 (RG 22/13284) — annule l’IGPIA « Couteau Laguiole » 2022 et relance « Couteau de Laguiole ». Banque des Territoires
  7. IG « Couteau de Laguiole » (zone restreinte — 24 communes) — homologation 2024 (décision n° 2024-159, BOPI 24/42, JORF 18 oct. 2024). Fiche INPI | Légifrance
  8. Mentions et logo IG sur l’étiquetage — R721-6 et R721-8 CPI. R721-6 | R721-8
  9. CPI, art. L721-8 — IG et présence d’un nom générique. Légifrance

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